Ce nouveau comité, l’ISO/TC 234, Pêches et aquaculture, créé en février 2007, a pour mission d’élaborer des normes en vue de:
- promouvoir le développement durable dans les secteurs des pêches et de l’aquaculture;
- élaborer des spécifications relatives à l'équipement technique adaptées à l’environnement local;
- améliorer la surveillance et la gestion des ressources marines;
- favoriser la mise en place d’un accord international sur les méthodes d’échantillonnage;
- améliorer la sécurité des employés;
- établir une terminologie commune.
Le domaine des travaux du nouveau comité couvre la terminologie, les spécifications techniques relatives aux sites d’exploitation et à l’équipement, la caractérisation et la surveillance de sites d'aquaculture, la surveillance environnementale, la surveillance de ressources, la communication de données, la traçabilité et l’élimination des déchets.
Les travaux de l’ISO/TC 234 viendront étayer la coopération internationale sur les pêches et l’aquaculture déployée au Conseil international pour l'exploration de la mer (CIEM), à l’ Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et, dans le cadre des Nations Unies, à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à la Commission du Codex Alimentarius (CAC) et à l’Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Le secrétariat de l’ISO/TC 234 a été confié à Standards Norway, auteur de la proposition de création de ce comité. Selon Standards Norway, le nouveau comité est pour les parties prenantes du secteur privé et des gouvernements «une occasion unique» de participer au développement durable de la pêche et de l’aquaculture et d’éviter, grâce à l’application de Normes internationales, la mise en place d’obstacles techniques au commerce.
A ce jour, avec la Norvège, 11 pays membres de l’ISO sont inscrits pour participer aux travaux: l’Afrique du sud, le Canada, les États-Unis, la France, l’Inde, l’Islande, la Malaisie, le Royaume-Uni, la Thaïlande, et le Viet Nam. Treize autres pays ont un statut d’observateur.
Pour le Secrétaire général de l’ISO, Alan Bryden: «la création de l’ISO/TC 234 illustre l’élargissement constant du champ des travaux de l’ISO et fait ressortir que les normes ISO peuvent servir d’outils pratiques pour le développement durable, en conciliant les besoins économiques, environnementaux et sociétaux».