Peu d’entre nous étaient préparés à la pandémie actuelle, mais il est clair que certains sont plus exposés que d’autres, que ce soit en raison de leur état de santé physique ou mentale ou de leur situation sociale. Comme pour tout type de crise, déterminer quelles sont les personnes les plus affectées dépend de la nature des retombées de la crise, mais ce qui est certain est que les plus vulnérables ont besoin de formes d’assistance spécifiques.
Diverses organisations sont responsables de l’assistance aux éléments les plus vulnérables de notre communauté, notamment les pouvoirs publics, les associations, les services d’urgence et les groupes communautaires. Chacune d’elle peut bénéficier de recommandations convenues au niveau international facilitant la mise en place de stratégies à un rythme beaucoup plus rapide, en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte.
Les normes du type ISO 22395, Sécurité et résilience – Résilience des communautés – Lignes directrices pour soutenir la réponse communautaire aux personnes vulnérables, s’avèrent utiles pour soutenir les efforts des organisations concernées, notamment des pouvoirs publics locaux ou des groupes communautaires.
Le premier défi de taille consiste à identifier les personnes vulnérables et les plus menacées afin d’élaborer des stratégies appropriées permettant de déterminer les besoins de ces personnes. Il est également nécessaire de les préparer à recevoir une aide concrète – et à se prendre aussi en charge. Ces stratégies pourraient également concerner les types d’informations à même de provoquer chez les personnes vulnérables une réduction de leur niveau d’anxiété et de les amener à être plus réceptives à l’aide proposée.
De plus, pour aider efficacement les personnes vulnérables, il ne s’agit pas de leur faire l’aumône. Le plus important est de pouvoir déceler chez elles les capacités qui peuvent leur permettre de s’en sortir par elles-mêmes – une tâche qui n’est pas facile, mais qui est essentielle lorsque les ressources sont déjà mises à rude épreuve.
Des périodes comme celle que nous traversons exigent également une plus grande mobilisation des bénévoles. Cependant, coordonner des personnes qui ont la volonté d’aider, mais pas nécessairement les compétences ou l’expérience nécessaires, peut constituer un véritable défi. La résilience des communautés est essentielle à cet égard, car les bénévoles peuvent contribuer de manière considérable par le soutien qu’ils apportent. La diversité de leurs compétences ainsi que leur connaissance du milieu local et les contacts qui vont de pair sont d’une importance vitale lorsque tout le monde doit être sur le pont.
Les lignes directrices fournies par ISO 22319, Sécurité et résilience – Résilience des communautés – Lignes directrices pour la planification de la participation des bénévoles spontanés, peuvent aider les organisations impliquées dans la coordination de l’aide à gérer le processus de mobilisation des bénévoles et de leur intégration efficace lors des interventions d’assistance.
L’esprit de solidarité est la clé de la survie en temps de crise. C’est pourquoi il est essentiel d’accroître la résilience des communautés, grâce à des plans bien conçus et des listes préétablies de tâches pour la participation des bénévoles.